Ainsi, les socialistes sont prêts à remettre en cause une des rares filières d'excellence dont la France dispose depuis des décennies : la filière nucléaire, au nom d'accords électoraux minables passés avec les écologistes. Comment les socialistes, qui d'ordinaire sont favorables au progrès technique, humain et social, souhaitent-ils sacrifier l'indépendance énergétique de la France ?
Bien sûr, on cherche à nous faire peur après la catastrophe de Fukushima, alors même que les centrales nucléaires japonaises ne sont pas conçues comme les nôtres, et surtout que la plupart des morts sont dues au tremblement de terre et au raz de marée qui s'ensuivirent. Il n'est pas ici question de dire pour autant que rien ne doit changer : on peut très bien développer des énergies alternatives comme l'éolien offshore (em mer) le long des côtes (comme le font nos voisins européens), la géothermie, la biomasse, l'énergie solaire... et peut-être réussira-on, dans 15 ou 20 ans, à développer une technologie nouvelle bien plus efficace que le nucléaire ! Mais faire croire qu'on peut faire fermer autant de réacteurs dans une période aussi courte (20 à 25 ans) sans pénaliser l'emploi et la consommation des Français est une absurdité, une stupidité sans nom.
Claude Allègre, qui a pris ses distances avec son parti et l'un des rares à être prêt à remettre en cause ses camarades, le dit mieux que personne : "Je n'y vois rien d'autre que de la politique politicienne aboutissant à une aberration sur le plan économique et, finalement, à une trahison par rapport à la nation et à tout ce qui a été accompli depuis des décennies par tous les gouvernements."
(Sources : Le Figaro)
Nessun commento:
Posta un commento